a. Exploitation des documents : - Nage libre 100 m : diminution importante de la concentration de la phosphocréatine, augmentation de la concentration de l’acide lactique, et faible diminution de la concentration du glycogène ; - Nage libre 1500 m : diminution importante de la concentration du glycogène, une légère augmentation de la concentration de l’acide lactique, et faible diminution de la concentration de la phosphocréatine. chez le nageur spécialiste de 100m nage libre : on constate une dominance de la voie de consommation de la phosphocréatine (85%), le muscle utilise la fermentation lactique et la consommation de la phosphocréatine pour produire l’ATP. - chez le nageur spécialiste de 1500m nage libre : on constate une dominance de la voie aérobique (90%), le muscle utilise la voie aérobique (respiration) pour produire l’ATP. Exploitation des documents : - document 3 : suite à un entrainement de longue durée, on constate une augmentation du nombre des mitochondries et de leur taille et une élévation de l’activité enzymatique du cycle de Krebs. - document 4 : élévation de la vitesse de la natation est accompagnée par une augmentation de la concentration de l’acide lactique, en comparaison avec le nageur non entraîné, le muscle du nageur entrainé produit moins de l’acide lactique. Explication : - lors d’un effort musculaire de longue durée (natation 1500 mètres), le muscle favorise le métabolisme aérobique (respiration) par rapport au métabolisme anaérobique (fermentation lactique), suite à une augmentation du nombre et de la taille des mitochondries, et l’augmentation de l’activité enzymatique du cycle de Krebs. - La consommation de l’EPO augmente le nombre des globules rouge et la quantité d’hémoglobine → augmentation de l’oxygénation du muscle → augmentation de la production d’ATP par voie aérobique (respiration). - La consommation de la créatine offre au muscle une quantité supplémentaire d’ATP. - la pratique régulière d’entrainement entraîne une augmentation du nombre et de la taille des mitochondries et une augmentation d’activité enzymatique du cycle de Krebs, l’exercice de cet entraînement dans les régions montagneuses augmente le nombre de globules rouge et la quantité d’hémoglobine (même effet que l’EPO) et améliore la ventilation pulmonaire d’où l’augmentation de la production d’ATP au niveau des muscles par la voie aérobique (respiration) ce qui améliore la performance sportive sans recours à l’utilisation des produits dopants.