1. Les manifestations de la détérioration au niveau des muscles squelettiques qui caractérisent la maladie de BPCO : Apparition des blessures au sein du sarcomère. Faible tension de la secousse musculaire. Petite surface de la section transversale du muscle. 2. Comparaison de la distribution des fibres musculaires chez les personnes atteintes de BPCO et les personnes saines : Figure a : Les muscles des personnes saines et atteintes de BPCO contiennent les deux types de fibres I et II. Le pourcentage des fibres de type II est élevé chez les personnes atteintes par rapport aux personnes saines. Le pourcentage des fibres de type I est faible chez les personnes atteintes par rapport aux personnes saines. La voie métabolique dominante chez les personnes atteintes de BPCO : La fermentation lactique Justification : les muscles squelettiques des personnes atteintes de BPCO possèdent un pourcentage élevé de fibres de type II caractérisées par un nombre réduit de mitochondries, une faible activité des enzymes oxydative et une forte activité des enzymes glycolytiques et de LDH intervenant dans les réactions de la fermentation lactique (figure b). 3. Explication de la faible activité musculaire chez la personne atteinte de BPCO : En plus des blessures au niveau des sarcomères, les muscles squelettiques des personnes atteintes de BPCO possèdent un pourcentage élevé de fibres de type II caractérisées par une faible résistance à la fatigue et qui utilisent principalement la voie de la fermentation lactique ayant un rendement énergétique faible d’où la production d’une faible quantité d’ATP ce qui explique la faible activité musculaire chez la personne atteinte de BPCO. 4. Explication de la dominance de la voie métabolique chez les personnes atteintes de BPCO : Par rapport à la personne saine, les muscles de la personne atteinte de la BPCO possèdent : Une faible concentration du citrate synthase qui catalyse les réactions d’oxydation respiratoires (cycle de Krebs) → faible régénération de l’ATP par la respiration. Une faible concentration de la créatine kinase qui intervient dans la production de l’énergie à partir de la phosphocréatine → faible régénération de l’ATP par la voie de dégradation de la phosphocréatine. Une forte concentration de l’enzyme LDH qui intervient dans la production de l’acide lactique → régénération importante de l’ATP par la fermentation lactique. La présence d’une forte concentration en LDH et d’une faible concentration du citrate synthase et de la créatine kinase dans les muscles des personnes atteintes de BPCO favorisent leurs adoptions de la fermentation lactique pour régénérer l’ATP. 5. Exploitation du document 4 : La pratique d'entraînement provoque chez les personnes atteintes de la BPCO : - Une élévation de la tension de la secousse musculaire → amélioration de la performance des muscles squelettiques. - Une augmentation de l’activité de la créatine kinase → amélioration de la capacité du muscle à régénérer l’ATP à partir de la phosphocréatine. - Une augmentation de l’activité du citrate synthase et de la consommation de dioxygène → amélioration de la capacité du muscle à régénérer l’ATP par respiration. - Une diminution de la production de l’acide lactique → diminution de la capacité du muscle à régénérer l’ATP par fermentation lactique. - La pratique de l'entrainement par les personnes atteintes favorise la régénération de l’ATP au niveau de leur muscles par la voie de respiration et la phosphorylation de l’ADP à partir de la dégradation de la phosphocréatine au profit de la fermentation lactique → production importante de l’ATP → augmentation de la tension de la secousse musculaire et amélioration de la performance des muscles.